Alaya Dwan Johnson
SF
Le prince d'été
20.4.13
Collection R
17,90€
448 pages
Résumé:
Tous les cinq ans, les femmes de la cité-pyramide de Palmares Três élisent un Prince d'été pour régner aux côtés de leur Reine. Mais au bout d'un an, le Prince d'été a aussi l'honneur d'être sacrifié... Car les hommes ne sont pas dignes de gouverner.
Mon avis:
Si l’univers est très original et nous emmène sur les terres
ensoleillées du Brésil , l’intrigue et les personnages m’ont laissé de
marbre.
Tout d’abord un petit point sur la couverture que je trouve
tout simplement magnifique, elle illumine vraiment ! Bravo à la collection
R, leurs couvertures font toujours sensations ! Mais il ne faut pas juger
un livre à sa couverture n’est-ce pas ?
Une fois ce roman fermé, je me suis posée plein de
questions, avais-je bien compris ce
livre ? Qu’est-ce que j’ai aimé, pas aimé ? En fait même si je suis
mitigée c’est le genre de roman qui vous trotte longtemps dans la tête même une
fois terminé, et j’aime bien çà ! Cependant je vais tâcher de vous expliquer les points
qui m’ont semblé peu clairs (mais ça vient peut-être de moi…) et ceux que j’ai
aimé. C’est parti.
Nous suivons June et son meilleur ami Gil dans ce qui
pourrait être le Brésil dans le futur ? La ville est construite en
pyramide, souvenez-vous de vos cours d’histoire la pyramide des classes
sociales, les chefs en haut, les larbins en bas, Palmares très n’a d’idyllique
que le nom car la société est basé sur cette pyramide des classes. June et Gil
sont plutôt aisés, mais tous les ans les jeunes hommes de la ville peuvent se
présenter pour devenir le prince d’été (il y a aussi un prince de la lune) mais
qui sera sacrifié au printemps et choisira la nouvelle reine. Les rois n’ont
aucuns pouvoirs (ou presque) se sont les femmes qui dirigent le peuple. Mais le jour où c’est Enki qui est choisi, un
jeune homme provenant de la classe la plus inférieure, June et Gil sont
embarqués dans une aventure à laquelle ils ne s’attendaient pas, l’amour.
J’avais été plus qu’intriguée par le résumé, il faut dire
que les dystopie se cantonnent souvent à l’Europe ou à l’Amérique du nord et je
trouvais intéressant de voir comment l’auteure pouvait amener ce genre en
Amérique du Sud. Le pari est relevé, malgré le défaut typique à toute dystopie
soit le manque d’information sur l’arrivée à ce stade de civilisation, j’ai été
embarqué dans l’univers. On s’imagine le Brésil chaud et vibrant de musiques, l’auteure
à garder cet aspect, en faisant de nombreuses références aux musiques
latino-américaines, mais aussi en gardant des mots portugais (un dictionnaire m’aurait
était utile) et des plats typiques.
Cependant on sent que l’atmosphère est
pesante et que le futur et ses nouvelles technologies ne sont pas toujours là
pour le bien-être des Hommes. J’ai aimé aussi les référence à l’art, bien que
parfois le genre d’art que pratique l’héroïne n’est pour moi pas de l’art mais
passons (l’art est subjectif n’est-ce pas ?), dans cet aspect la
couverture est complètement justifiée et reflète une partie importante de l’art
de June…
Néanmoins, de nombreux points m’ont posé problème, hormis
le fait du manque d’explications (il faut s’accrocher au début pour comprendre
les différentes castes), j’ai trouvé que le choix d’un prince d’été n’était pas
assez expliqué, je me suis perdue entre prince d’été prince de la lune,
sacrifice …et tout s’enchaîne trop vite
et du coup il m’a manqué quelque chose pour comprendre le roman, car c’est tout
de même la base du récit. Résultat je me suis peu intéressée à l’intrigue. Il
me restait les personnages et là non plus je n’ai pas vraiment accroché. June m’a
semblait égoïste et futile et voire incohérente, elle reproche à sa mère de s’être
marié avec une femme, mais ne dit rien à son meilleur ami lorsque celui-ci s’entiche
du prince… Enki (le prince d’été) est trop mystérieux et je n’ai pas réussi à
le comprendre, il reste Gil que j’ai apprécié mais que l’on voit trop peu
malheureusement, c’est celui qui reste à l’écart et qui est un peu laissé pour contre.
La sexualité
est très présente et elle arrive parfois
comme un cheveu sur la soupe, j’ai du mal à penser que le prince d’été peut
presque se prostituer pour accéder à des nanotechnologies… Le dernier point qui
m’a dérangé, c’est qu’au final l’auteure s’est plus penchée sur les relations
amoureuses et physiques de ses personnages qu’à l’univers et à l’intrigue, du
coup je n’ai pas eu ce que j’attendais de ce roman.
A lire si vous aimez les univers originaux et les romances
sur fond de dystopie.
Le +
L’art
Le –
Le manque d’explications
Je remercie Stéphane-Laure et les éditions Robert Laffont
4 Commentaires
J'ai beaucoup aimé cette lecture !!! C'est vraiment original :)
RépondreSupprimerC'est un livre qui me tente, autant par l'histoire, que par la couverture. Je vois qu'il a quand même quelques points négatifs...
RépondreSupprimerAaaah quel livre ... ♥
RépondreSupprimerHum pas trop pour moi...
SupprimerJe lis tous vos commentaires et essaie dans la mesure du possible d'y répondre, alors n'hésitez pas, j'adore papoter avec vous!