Le prince d'été

Collection R 17,90€ 448 pages Résumé: Tous les cinq ans, les femmes de la cité-pyramide de Palmares Três élisent un Princ...

Collection R
17,90€
448 pages



Résumé:

Tous les cinq ans, les femmes de la cité-pyramide de Palmares Três élisent un Prince d'été pour régner aux côtés de leur Reine. Mais au bout d'un an, le Prince d'été a aussi l'honneur d'être sacrifié... Car les hommes ne sont pas dignes de gouverner.

Mon avis:

Si l’univers est très original et nous emmène sur les terres ensoleillées du Brésil , l’intrigue et les personnages m’ont laissé de marbre.

Tout d’abord un petit point sur la couverture que je trouve tout simplement magnifique, elle illumine vraiment ! Bravo à la collection R, leurs couvertures font toujours sensations ! Mais il ne faut pas juger un livre à sa couverture n’est-ce pas ?
Une fois ce roman fermé, je me suis posée plein de questions, avais-je  bien compris ce livre ? Qu’est-ce que j’ai aimé, pas aimé ? En fait même si je suis mitigée c’est le genre de roman qui vous trotte longtemps dans la tête même une fois terminé, et j’aime bien çà ! Cependant  je vais tâcher de vous expliquer les points qui m’ont semblé peu clairs (mais ça vient peut-être de moi…) et ceux que j’ai aimé. C’est parti.

Nous suivons June et son meilleur ami Gil dans ce qui pourrait être le Brésil dans le futur ? La ville est construite en pyramide, souvenez-vous de vos cours d’histoire la pyramide des classes sociales, les chefs en haut, les larbins en bas, Palmares très n’a d’idyllique que le nom car la société est basé sur cette pyramide des classes. June et Gil sont plutôt aisés, mais tous les ans les jeunes hommes de la ville peuvent se présenter pour devenir le prince d’été (il y a aussi un prince de la lune) mais qui sera sacrifié au printemps et choisira la nouvelle reine. Les rois n’ont aucuns pouvoirs (ou presque) se sont les femmes qui dirigent le peuple.  Mais le jour où c’est Enki qui est choisi, un jeune homme provenant de la classe la plus inférieure, June et Gil sont embarqués dans une aventure à laquelle ils ne s’attendaient pas, l’amour.

J’avais été plus qu’intriguée par le résumé, il faut dire que les dystopie se cantonnent souvent à l’Europe ou à l’Amérique du nord et je trouvais intéressant de voir comment l’auteure pouvait amener ce genre en Amérique du Sud. Le pari est relevé, malgré le défaut typique à toute dystopie soit le manque d’information sur l’arrivée à ce stade de civilisation, j’ai été embarqué dans l’univers. On s’imagine le Brésil chaud et vibrant de musiques, l’auteure à garder cet aspect, en faisant de nombreuses références aux musiques latino-américaines, mais aussi en gardant des mots portugais (un dictionnaire m’aurait était utile) et des plats typiques. 
Cependant on sent que l’atmosphère est pesante et que le futur et ses nouvelles technologies ne sont pas toujours là pour le bien-être des Hommes. J’ai aimé aussi les référence à l’art, bien que parfois le genre d’art que pratique l’héroïne n’est pour moi pas de l’art mais passons (l’art est subjectif n’est-ce pas ?), dans cet aspect la couverture est complètement justifiée et reflète une partie importante de l’art de June…

Néanmoins, de nombreux points m’ont posé problème, hormis le fait du manque d’explications (il faut s’accrocher au début pour comprendre les différentes castes), j’ai trouvé que le choix d’un prince d’été n’était pas assez expliqué, je me suis perdue entre prince d’été prince de la lune, sacrifice …et  tout s’enchaîne trop vite et du coup il m’a manqué quelque chose pour comprendre le roman, car c’est tout de même la base du récit. Résultat je me suis peu intéressée à l’intrigue. Il me restait les personnages et là non plus je n’ai pas vraiment accroché. June m’a semblait égoïste et futile et voire incohérente, elle reproche à sa mère de s’être marié avec une femme, mais ne dit rien à son meilleur ami lorsque celui-ci s’entiche du prince… Enki (le prince d’été) est trop mystérieux et je n’ai pas réussi à le comprendre, il reste Gil que j’ai apprécié mais que l’on voit trop peu malheureusement, c’est celui qui reste à l’écart et  qui est un peu laissé pour contre. 
La sexualité est  très présente et elle arrive parfois comme un cheveu sur la soupe, j’ai du mal à penser que le prince d’été peut presque se prostituer pour accéder à des nanotechnologies… Le dernier point qui m’a dérangé, c’est qu’au final l’auteure s’est plus penchée sur les relations amoureuses et physiques de ses personnages qu’à l’univers et à l’intrigue, du coup je n’ai pas eu ce que j’attendais de ce roman.

A lire si vous aimez les univers originaux et les romances sur fond de dystopie.

Le +

L’art

Le –

Le manque d’explications

Je remercie Stéphane-Laure et les éditions Robert Laffont

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4 Commentaires

  1. J'ai beaucoup aimé cette lecture !!! C'est vraiment original :)

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  2. C'est un livre qui me tente, autant par l'histoire, que par la couverture. Je vois qu'il a quand même quelques points négatifs...

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