Salmacis

Black Moon

16€

396 pages

Résumé:

Faustine et Sasha ont dix-sept ans. Ils sont jumeaux. Et sans famille… ou presque. Inscrits dans un pensionnat d’élite en pleine montagne par leur tante marginale, ils découvrent un monde de sélection et de compétition, aux règles impitoyables. Charmant et sociable, Sasha devient vite populaire, tandis que Faustine reste à l’écart. Jusqu’à ce qu’elle ait une révélation inattendue, lors du choix d’une option sportive : le corps à corps avec la pierre et les rochers, l’escalade, c’est là qu’elle retrouve la sensation de vivre. Surtout lorsqu’elle est couvée par le regard violet d’Andrea Salvaggi, le mystérieux assistant du professeur. Leur lien est plus puissant qu’un simple coup de foudre, ils sont encordés… vers quel sommet ?

Mon avis:

Par où commencer…

Il est assez rare que je n’apprécie pas un roman, j’ai essayé de partir sans les apriori que j’avais pu lire auparavant, je n’ai lu aucunes chroniques pour être parfaitement neutre même si j’en avais entendu des échos. De toute manière je crois que çà n’aurait pas changé grand-chose à mon avis.

Faustine et Sasha sont jumeaux et se retrouvent, à la mort de leurs parents, dans une école d’élite. Faustine tombe dès le premier regard sous le charme d’Andrea, un apprenti varappeur (escalade) qui cache un secret. Bon l’histoire rappelle vaguement une certaine histoire avec un vampire, un peu gênant je trouve quand c’est édité dans la même maison mais passons…

Dès les premières pages j’ai tiqué, le style de l’auteur sans être particulièrement mauvais  n’est pas très agréable à lire, assez haché, il y a aussi pas mal de dialogues ce que je n’apprécie pas forcément, les descriptions sont appréciables dans un premier tome, mais au final il y en a assez peu, mais là encore passons… J’ai  surtout été choqué par le vocabulaire de l’héroïne, elle est plutôt malpolie et bourrée de préjugés comme « la petite grosse », « le crétin des Alpes », « le clan des proscrits » ben voyons… Je trouve ce vocabulaire pas vraiment adapté dans un roman young adult qui a mon sens doit prôner la tolérance et le respect. Les héroïnes ne sont pas parfaites mais doivent donner envie de leur ressembler, là, je pars en courant quand je vois celle-ci ! Son langage, mais aussi son comportement est détestable ! J’estime qu’il y a des limites à ce que l’on peut dire dans un roman « destiné » aux jeunes lecteurs. Et je n’en étais qu’au début du livre !

En parlant de héros, l’auteur a choisi d’introduire des jumeaux, je trouve l’idée plutôt bonne mais leur relation est très plate et quand il y a de l’action c’est toujours parce que Faustine se rabaisse et le fait savoir (elle aime se faire plaindre) mais aussi parce qu’elle agit comme une gamine (en montant dans sa chambre et en claquant la porte). Quant au fameux Andrea, seconde chose qui m’a fait bondir, il est censé avoir un secret qui le rend « monstrueux » (CQFD dit dans le roman) mais quand on découvre ce que c’est, d’une part la révélation est on ne peut plus maladroite, d’autre part c’est loin d’être monstrueux  et là encore montre un manque de respect, le phénomène peut parfaitement exister dans la vie réelle (sympa pour ceux qui y sont sujet)!

Je vais être honnête, j’ai lu les 290 pages jusqu’à la « révélation » puis j’ai lu en travers. Le roman se lit assez vite c’est peut-être un point positif mais lire en diagonale c’est bien la première fois que çà m’arrive cela montre je pense, la chute flagrante de mon intérêt pour ce roman.

Je suis déçue, je ne comprends pas le choix de ce roman  pour figurer aux côtés de Stephenie Meyer, car trop ressemblant dans le fond mais surtout décevant par rapport à ce que propose la collection d’habitude. Je suis désolée pour l’auteur, ma chronique est négative mais je ne pouvais pas dire aimer ce roman alors que ce n’est pas le cas. Cette lecture n’était tout simplement pas pour moi.

Le +

Une idée de base, le Salmacis plutôt pas mal mais mal exploitée

Le –

Je n’ai rien à ajouter…

Lu en lecture commune avec Lucie du blog Lulai lis

Je remercie Hachette pour cette lecture

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« Les semaines suivantes ont vraiment été dures. J’arrivais en tirant la langue à supporter les huit heures de cours quotidiennes, les deux heures d’études puis du rab en compagnie de mes potes les génies »