23/06/2014

L'île des beaux lendemains

Pocket
6,20€
255 pages


Résumé:

À soixante-treize ans, Jacqueline découvre que son cœur en a dix-sept et abandonne tout, décidée à remonter le temps vers les promesses de sa jeunesse. Marcel, son époux délaissé, affronte la descente de la Loire et toutes les rivières de l'enfer pour partir à sa recherche. Leurs chemins croisent ceux de Paul, ancien prêtre et amateur astronome, fasciné par une étoile morte à l'aube du monde, et de Nane, aristocrate gouailleuse et rebelle, qui panse les plaies des âmes en peine avec les douceurs de l'Île-d'Yeu. C'est auprès d'elle que Jacqueline fera le plus beau des apprentissages : celui de la liberté. Ils ont trois cents ans à eux quatre, et leur aventure commence tout juste. Tissée de poésie, d'espoir et de lumière, l'histoire de gens ordinaires qui découvrent qu'il n'est jamais trop tard pour devenir soi-même.

Mon avis:
Un roman plein de poésie sur la vie

Caroline Vermalle est une auteure que j’apprécie énormément, ces écrits vous touche toujours en plein cœur, celui-ci ne fait pas exception.

Jacqueline et Marcel ont 50 ans de mariage derrière eux, mais Jacqueline décide de rattraper son passé en retrouvant une cousine, Name sur l’île d’Yeu. L’auteur  a choisi les papillons et le vent comme narrateur et spectateur bienveillants et attentifs de l’histoire. On suit tout à tour Jacqueline qui essaie de retrouver ce qu’elle a perdu et Marcel qui essaie de faire ce qu’il a toujours eu envie.

Les personnages sont attachants et pourraient être nos grands-parents, une voisine, une connaissance, il est facile de les considérer comme des membres de la famille. A mesure de la lecture, les secrets se dévoilent, les masques tombent. C’est une histoire de vie avec une description de l’île d’Yeu qui donne envie de partir en vacances. Un beau roman.

Le +

La plume de l’auteur

Le –

Trop court

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"Je connais peu les affaires des hommes. [...]  À cette époque, je ne m'étais pas encore aventuré près de la maison aux parfums d'épices au fond du jardin. Mon exploration s'était limitée aux mûriers près de la barrière ; Apéliote, le vent du sud-est, m'avait soufflé qu'au-delà de la boîte aux lettres rouillée le petit chemin mène à la plage. Alors, quand j'ai senti cette vibration étrange qui chatouillait mon envol, je me suis d'abord dit qu'elle venait de l'océan. Puis je l'ai vue. Celle que nous attendions tous."

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